mardi

Les démarches à l'Université Laval

Le pavillon Desjardins, où se trouvent la banque et un tas d'autres services à l'U. Laval


Eh oui, j’ai encore quelques détails à régler avant de pouvoir me détendre tout à fait ! Déjà, aller à la RAMQ (Régie d'Assurance Maladie du Québec) pour avoir une couverture sociale. Nous voici donc partis avec Chéri le lundi matin à 8h, frais comme des gardons. Nous comptons arriver sur place à 8h30, puis filer vite fait à la fac pour le reste et rentrer vers 10-11h.

Oui. Sauf qu’il faut trouver une station service avant, parce que le petit point d’exclamation orange qui s’allume sur le tableau de bord en nous disant « vérifier la pression des pneus » sonne un peu comme « si vous ne le faites pas, vous allez finir droit dans le St Laurent »
Après 3 garages, on s’arrête finalement au Couche-Tard du coin. Le Couche-Tard, c’est l’équivalent de nos stations service ouvertes 24h/24.
Bref, nous repartons de là les pneus regonflés (et heureusement ! Ils n’ont pas trop apprécié le Montréal-Lévis avec 12 valises dans le coffre...).

(Que c'est pratique, Google Maps, quand on a pas de photos!)

Une fois la RAMQ trouvée, la démarche est rapide. C’est la fac qui prend plus de temps (forcément…).

Je dois donc aller au bureau du registraire déposer mes papiers d’immigration. C’est un peu l’équivalent de nos inscriptions administratives en France (du moins à l’université). Il faut en plus que je revienne l’après-midi pour une séance d’information, et le lendemain matin pour choisir mes cours (ce sera l’équivalent de l’inscription pédagogique).

Ça, c'est pour donner une idée de la merveilleuse virée en voiture de ce matin-là. L'itinéraire est cafouilleux et pas très précis, mais il faut retenir que:


- Nous sommes logés sur la rive sud, à Saint-Romuald précisément.
- Nous sommes d'abord allés au point le plus haut de l'itinéraire...
- ... pour ensuite redescendre à l'U. Laval...
- ... et revenir à Saint-Romuald... de préférence en se trompant de pont, sinon c'est pas drôle! Bah oui, il y a 2 ponts qui relient les 2 rives: le Pont de Québec (celui que nous étions supposés prendre) et le Pont Pierre Laporte (que nous avons pris, et qui déboule sur la Transcanadienne un chouïa plus bas, vous la voyez sur le plan). Mais comme Chéri n'est pas encore habitué aux différences de circulation France-Canada, il se plante de file, et malgré le fait que les 2 ponts soient vraiment côte à côte, ben on ne peut plus changer (dans le monde d'Harry Potter, on aurait fait voler la Nissan jusqu'au bon pont. Mais nous ne sommes pas dans le monde d'Harry Potter.)!



Ce qui fait que oui, nous avons fait une petite cinquantaine de kilomètres en une matinée... Mais bon, ici, les distances ne sont pas les mêmes et bizarrement, ça paraît moins loin!

Enfin bon. Il faut absolument que je vous parle du campus de Laval. Déjà, quand on y entre par l’entrée principale, on a l’impression d’aller faire une balade en forêt. Ensuite, c’est immense ! Il y a des arrêts de bus partout, des parkings, plein de bâtiments différents… et c’est encore mieux une fois à l’intérieur. Banque, dépanneurs (petites épiceries ouvertes quasi tout le temps, il y en a partout même dans le plus petit village !), coiffeur ( !), cafétéria (celles et ceux qui ont l’habitude des cafèt’ dans les fac françaises – je pense à Tolbiac – imaginez qu’ici, la cafétéria fait la taille d’un resto U)… Franchement, en voyant tout ça, je n’ai plus du tout envie de revenir sur les « campus » français !
Et puis les gens sont gentils. Même les secrétaires.

Vous la voyez, l'échelle, là, en bas à droite de l'image? Bien. Maintenant faites le calcul de la superficie du campus.


Le hall du pavillon Abitibi Price ("ABP")



Pour mon inscription en cours, ça a pris 10min, pouf pouf pouf trois clics sur un ordi! Il s'avérera ensuite qu'un de mes cours sera changé, mais sinon me voici avec 5 cours de 3h chacun pour la session. Oh yeah !

Je fais une petite parenthèse sur "ma" faculté: elle est vraiment sympa. Les deux bâtiments qui la composent (nommés Abitibi Price et Gene H. Kruger - ce dernier est officiellement le "centre de recherche sur le bois", parce qu'à Laval la foresterie a une place très importante) sont clairs, cleans, grands, agréables, chaleureux... Il y a des plantes partout (et même des arbres au milieu de la cafèt' !!!).






Ce bref aperçu m'a conquise !

En "bonus" (si on peut appeler ça comme ça), une vidéo inutile mais qui résume pas mal le côté "t'as pas du tout l'impression d'être à la fac" !


samedi

Sur la route et premier soir à Lévis


Dimanche matin, après un dernier petit déjeuner copieux, nous partons pour Lévis où nous devons passer deux jours (en face de Québec, sur la rive sud).
Avant ça, nous passons dans un grand magasin bio pour que David achète un truc… et tombons sur une vendeuse qui vient du Sud de la France ! Incroyable mais vrai ! Nous discutons un moment avec elle et sa collègue, apprenons que l’homéopathie est très mal vue au Canada et qu’un médecin qui en prescrit est carrément radié de l’ordre !
Et, une fois de plus, on nous souhaite la bienvenue au Québec. J’adore (bon ok je sais que « bienvenue » ici veut aussi dire « de rien », et « bonjour » au revoir, et « allo » bonjour… mais quand même, ça fait plaisir !).

La route entre Montréal et Québec est plutôt… droite. Bon, on a fait un détour de fou parce qu’on a pris la 40 (rive nord) jusqu’à Trois-Rivières, avant de traverser le St-Laurent et de rejoindre la Transcanadienne. On projetait de déjeuner à Trois-Rivières, mais on s’est un peu perdus, et la faim nous tenaillant tous, on a fini au Tim Hortons (l'équivalent de la Brioche Dorée ou de La Croissanterie en France) d’une zone commerciale !


Sur le pont entre Trois-Rivières et la rive sud


Une ferme... comme dans les films!

Mon panneau préféré!


En arrivant à Lévis, on a la surprise de voir que nous avons toute une petite maison pour nous tous seuls ! Dans un cadre magnifique, au bord de la rivière (et plus loin, du St Laurent), avec des balades à faire. On ne s’en prive pas le soir, et on rencontre même un écureuil noir ! 



Notre jolie petite maison





Les deux ponts qui relient la rive sud à Québec





Et puis on se fait un petit délire photo avec Chéri… oui, je sais, on n’est pas tranquilles dans nos têtes!




Raphaël imite la mimique d'Amir (le dentiste arménien de "The Voice") x)


Comment ça, y'a des moustiques au bord de l'eau?


"Oh regarde! C'est pas mon cerveau, là bas?"




Nous faisons également la découverte des supermarchés canadiens (en l’occurrence, Metro). Les petites différences avec la France sont marrantes à noter ! 
Par exemple, le « standard » ici en terme de parfum de yaourt, ce n’est pas nature… c’est vanille ! Je suis restée 10 minutes dans le rayon pour essayer de trouver des packs de 6 ou 8 yaourts nature, comme chez nous, quoi… Mais impossible ! De la vanille partout ! Même chez des marques qu’on a nous aussi en France !
Ensuite, il est relativement compliqué de trouver des canettes de bière à l’unité qui ne fassent pas 1L… C’est minimum des packs de 6 ! Alors quand on veut goûter et qu’on ne sait pas si on va aimer, c’est un peu compliqué…



Nous (enfin surtout Chéri) avons découvert la viande séchée… Pas mauvais mais hyper protéine !
Et aussi la-compote-qui-en-fait-n’est-pas-du-tout-de-la-compote-et-c’est-beurk : je ne me souviens pas comment ça s’appelle (pas « compote » en tout cas), mais en voyant marqué « fraise-kiwi » sur l’emballage je me dis que ça peut être bon… Erreur, grosse erreur ! Non, ce n’est pas bon, j’ai même trouvé ça franchement immonde. Je n’ai pas de photo (quel dommage), mais la texture ressemblait aux granités (mais si, vous savez, ces boissons avec de la glace pilée qu’on trouve partout en été) qui auraient baigné dans l’eau… et le goût ! Mais le goût, quoi ! J’en frissonne encore.

Ah et puis pour l'anecdote, on a trouvé une glace qui a le même nom qu'un de nos chats... (non, pas "barres au fudge", et je sais bien qu'un sundae est une glace à la base mais je trouve ça drôle) 



vendredi

Visite de Montréal - Jour 2

Pour ce 2ème jour, cap sur le Mont Royal. Une fois n’est pas coutume, on se perd en voiture (enfin plus précisément on cherche un parking pas trop cher… lol.).
Mais c’est un chouette endroit à voir !
Déjà, la vue sur Montréal est très belle.



Et puis… il y a des écureuils. Partout. Où que l’on regarde, ils sont là. Et ils sont vraiment trop choux ! Bon, pour les canadiens, les écureuils sont un peu comme les rats chez nous : indésirables. Notre hôte nous a dit : « Squirrels are rats with a beautiful tail ». C’est à dire qu’ils nichent dans les murs des maisons, viennent piquer la bouffe sans hésiter… 
Mais pour les bons touristes que nous sommes, ce sont juste des bébêtes trop mignonnes qui sautillent partout !
Franchement, vous ne les trouvez pas trop croquignolets ???


"Oui? C'est pour quoi?"




 

"C'est MON arbre! A moi, et personne d'autre! Malheur à celui qui s'approche!"




 Malgré le pic-nic parfaitement immonde assez peu gastronomique que nous nous étions acheté (mention spéciale à la salade de pâtes, nos estomacs s'en rappelleront un bon bout de temps, de celle-là !!!), cette balade est une bouffée de verdure bienvenue après le rush du voyage et la visite de la ville… 





Alors la série de photos qui suit a une vraie logique. Si, si ! J’avais demandé à Chéri de prendre la photo sous un certain angle, pour faire genre « Eh ! Je survole le paysage ! ». Sauf que Chéri n’a pas réussi à avoir un bon angle. Bon bah du coup ça donne ça. Thalia posée sur un caillou. Avec un air qui dit « Yeah, j’suis sure, ça rend trop bien ! ». Et j’assume.
(non, je ne suis pas bizarre, en fait c’était censé faire référence à des photos qu’on avait faites il y a 4 ans au sommet de la Sainte-Victoire à Aix-en-Pce. Sauf que c’était David, alias Frère de Chéri, sur les photos. Et que c’était réussi.)






Après ces folles péripéties, nous repartons, direction l'Oratoire St-Joseph, pas très loin du Mont Royal. La vue est jolie de ce côté aussi, et les jardins ont une fontaine qui donnait vraiment envie de se baigner, parce qu'il faisait vraiment chaud... 





Ensuite, direction le vieux Montréal, où nous tombons sur un marché: le Marché public de Pointe-à-Caillère. C'est un marché reconstitué qui nous plonge en 1750, avec costumes et coutumes de l'époque. Des artisans parlent des métiers, d'autres font déguster boissons et produits à base de noix ou de sirop d'érable... nous repartirons de là avec du beurre d'érable (de la pâte à tartiner) et de "magnifiques" photos... 







Ça, c'est une tentative pour imiter les personnages de la série "Game of Thrones"... Comment ça c'est raté?
David et moi. Je meurs de rire à chaque fois que je vois cette photo.

La soirée se termine dans la douceur du soir et les lumières de la ville...