vendredi

Le mal du pays?

Rassurez-vous tout de suite, vous qui me lisez (donc essentiellement famille et amis): je ne suis pas tombée en déprime totale loin de mon pays! En revanche, il est vrai qu'après plus de 5 mois passés à 6500km de ma grande maison perdue dans les contrées provençales (ou de mon petit appartement niché dans les douces ruelles du 12ème arrondissement de Paris, c'est selon... ), il y a 2-3 petites choses qui me font dire que ce fameux "mal du pays" est passé par là... 




D'abord, le coup de blues post-fêtes-de-fin-d'année... Il arrive vers la mi-janvier et te fait prendre conscience que pour la première fois de ta vie en 25 ans, tu as passé Noël loin de ta famille. Mais les petites cartes et colis envoyés sont là pour te remonter le moral (merci mamie pour la demie-tonne de biscuits maison!).

Ensuite, tu trouves le temps maussade (bon, ok, c'est l'hiver, je suis au Québec donc forcément quand il neige il fait gris). Tu passes tes journées en mode "hibernation", ne mettant le nez dehors que par extrême nécessité (du genre: prendre le bus pour aller en cours ou acheter un paquet de pâtes). Merci les souterrains de l'univ, dans lesquels on peut se balader en pull et ballerines.



Enfin, last but not least (et ceux qui me connaissent vont bien comprendre pourquoi j'attribue ça au mal du pays): Paris te manque. Oui, vous avez bien lu! La bonne grosse bouffée de nostalgie quand tu penses à cette chère capitale, pourtant souvent haïe. Tu ne vois plus que les bons côtés de la vie à "Paname": les sushis en bas de chez toi, le bois de Vincennes au printemps, les balades romantiques le long de la Seine (mais si, je vous jure, on en a fait quelques-unes avec Chéri!), les petits théâtres dans lesquels on voit des pièces extras, les cours de chant... Oubliés, les petits tracas du quotidien (la CAF, les grèves de la RATP, la pollution, le coût de la vie...)! Même si tu sais très bien que tu n'es pas faite pour cette vi(ll)e, envisager d'y retourner faire ton Master ne te file plus des boutons... 

Voilà voilà... Tous ces petits signes qui te disent que oui, même si tu vis des moments extraordinaires et une expérience unique, ton "chez-toi" te manque. J'ai envie de dire que c'est bien normal, et le tout est d'accepter de traverser cette petite passe. Et je vous assure que si on est bien entouré, ça se fait sans problème! 

Puis d'abord j'en ai aussi ici, des sushis!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je le sentais bien ma Thal.... à pleins de petits signes!!!

Gros bisous

Mam'