Du 6 au 10 octobre, les étudiants du cours Terrain et laboratoire sont partis en stage de terrain dans la région de Charlevoix, à Baie-Saint-Paul (environ 1h de route de Québec).
Cinq jours intenses, épuisants, mais formidables. Entre pluie, vent, soleil et neige, retour sur une expérience unique...
Les 51 étudiants sont tous là,
on peut partir.
La matinée est ponctuée d’arrêts : Saint-Cassien,
Petite Rivière Saint François, la Petite Martine, le belvédère… malgré la
température fraiche, le soleil pointe le bout de son nez et les nuages font
bientôt place au ciel bleu.
Les paysages sont à couper le souffle. Charlevoix nous
accueille, vêtu de ses flamboyantes couleurs d’automne…
Il faut aussi savoir que les particularités physiques du
paysage entre Baie-Saint-Paul et La Malbaie sont dues à l’astroblème de
Charlevoix. C’est quoi ? Sans ressortir tout mon cours, c’est le cratère
d’impact d’une météorite, dont la forme a été modifiée au fil du temps.
L’astroblème de Charlevoix a 360 millions d’années. La vallée de la rivière du
Gouffre (au niveau, donc, de Baie-Saint-Paul) correspond à une partie de la
dépression du cratère, et Les Eboulements à la partie centrale.
Petit schéma explicatif |
Notre bus jaune fait ensuite halte sur la route 362, à
Cap-aux-Corbeaux, pour la « pause lunch » (la pause déjeuner, qui s'appelle ici "dîner"). La vue est superbe, et je
commence à mesurer ma chance : je n’aurais pas dû pouvoir prendre ce
cours, à l’origine (beaucoup de travail pour un étudiant étranger, des frais en
plus…). Et puis le directeur du département a décidé de me le laisser. Alors
oui, il y a vraiment du boulot. Mais franchement, ça en vaut la peine !
L’après-midi, c’est petite excursion dans une friche
forestière et observation des shattercones à Saint-Hilarion (pour faire
simple : c’est un gros caillou au bord de la route qui témoigne de
l’impact de la météorite).
Le Canada: ce pays où tu peux stationner ton bus et ton van sur la route sans aucun problème ! |
Les shattercones |
Et pour finir, visite d’une laiterie à côté du camping où
nous sommes logés. Hormis l’odeur absolument infecte du bâtiment à
méthanisation, c’est plutôt cool. Nous dévalisons la boutique, avant d’aller
prendre possession de nos chalets au camping le Genévrier.
Le camping… il faut que j’en parle. Il est grand, agréable, les
chalets sont ultra confortables (avec poêle à bois et Wifi intégrés), la salle
à manger est chaleureuse…
Après le souper, je n’ai qu’une envie : me poser dans
le canapé. Tandis que mes trois co-équipiers partent acheter de la bière (à
pied. Ce détail est important.) je savoure la chaleur du chalet. Je me dis que
je vais les attendre avant de me coucher… et j’ai piqué un somme sur le
fauteuil. Parce qu’ils ont mis 1h15 à revenir. Beh oui. Le dépanneur le plus
proche était à 3km. Et 3km à pieds (ça use, ça use… hum. Pardon.), eh bien
c’est long. Surtout quand chacun porte 6tonnes de bières.
Et donc à 22h30, les voici rendus au chalet avec leur butin.
Moi, je file illico me coucher !
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