Mardi. 5h du matin. Le chalet entier est réveillé par un cow-boy qui siffle l'air du film "Django Unchained" (cliquez sur la phrase en rouge pour avoir une idée de ce que c'est). C'est le réveil de Miss Lait-au-Café, notre co-équipière (qui aime le café avec beaucoup de lait dedans, d'où le surnom. Ne m'en veux pas. ^^), qu'elle a oublié de désactiver. Et donc, pendant 5min, le temps de trouver comment éteindre le téléphone, le cow-boy a continué de siffler... Ce fut le running-gag de la semaine pour notre équipe!
Mais bref... Après un petit déjeuner ultra copieux à une heure plus décente (saucisses, pommes de terres frites, pain, œufs…), il est temps de partir pour une journée de géographie physique, à savoir : des coupes stratigraphiques.
Mais bref... Après un petit déjeuner ultra copieux à une heure plus décente (saucisses, pommes de terres frites, pain, œufs…), il est temps de partir pour une journée de géographie physique, à savoir : des coupes stratigraphiques.
Bottes, collants, pull polaire, imperméable… ne m’auront pas
empêchée d’avoir envie de mourir au bout de 3h.
Explications.
Nous nous scindons en deux grands groupes. Le 1er
fera la coupe stratigraphique sur le bord de la rivière du Gouffre le matin,
tandis que le 2nd ira voir des sites intéressants d’un point de vue
couches sédimentaires. Et l’après-midi inversement. Je fais partie du 1er
groupe, celui qui va devoir creuser pour dégager les strates.
Oui, mais voilà : au bout d’une heure, il se met à
pleuvoir. Sans interruption. Naturellement, nous finissons tous trempés,
certains plus boueux que d’autres, et la température ne doit pas excéder les
10°C. Dommage, parce que le site est beau...
L’humidité s’est infiltrée partout (à part dans mes bottes,
je n’ai jamais été aussi heureuse de porter des bottes en plastique !), il
faut dire que je n’ai pas vraiment les vêtements adaptés, et j’ai froid.
Vraiment très froid. D'autant que je n'ai pas creusé, moi (bah oui, j'ai le vertige, et c'était un peu trop haut à mon goût!), alors forcément... rester immobile ne m'a pas réchauffée! Pour vous donner une idée, voici ce que mes camarades ont donc mis au jour:
... pendant que j'attendais en bas (la seule avec un imper blanc, c'est moi!).
Photos de Miss Lait-au-Café.
Le summum, c’est lorsque nous avons dû attendre 1h, à la
pause lunch, que le bus arrive avec le 2ème groupe au moment de
switcher. Inutile de dire que ça n’a pas aidé à sécher…
Du coup, notre groupe était relativement amorphe pour la
deuxième partie de la journée, et notre pauvre professeur était quelque peu
désemparé face à notre absence quasi totale de réactions à ses questions et
remarques vis à vis des couches à observer.
J’aime bien la géographie physique. C’est intéressant. Mais
j’avoue qu’à ce moment-là, les couches sédimentaires glacio-lacustres et les
cailloux, je m’en fichais royalement. J’avais juste envie d’être au chaud, et
je n’étais pas la seule.
Et quand il s’est enfin arrêté de pleuvoir, c’était le
moment de rentrer au camping…
Petite bière au coin du feu |
Je n’ai jamais autant apprécié une douche et des vêtements
secs ! L’un de nos profs (alias Pr. Responsable), resté au camping, avait
gentiment déposé du bois devant nos chalets. Le feu a été plus que bienvenu,
surtout que nous avions un paquet d’affaires à faire sécher !
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