dimanche

Tadoussac - Jour 3 et route vers le Lac St-Jean

Au petit matin, plus de pluie mais un grand soleil et un beau ciel bleu. Ni une ni deux, Chéri et moi déjeunons vite fait et partons à Tadoussac. L’idée et d’aller se poser à la Pointe de l’Islet et d’attendre. Voir si à tout hasard un cétacé se déciderait à passer par là. Il fait beau, mais le petit vent qui souffle est frais ! 




On commence à ne plus trop y croire lorsque « schhhhhhh » : un rorqual vient de surgir! Il se nourrit dans les courants entre le Saint-Laurent et le Saguenay. Et il s’éclate ! Il vrille sur le dos, jaillit hors de l’eau, tournicote dans la baie… je suis aux anges. On est aux premières loges pour admirer le spectacle. C’est tout simplement magnifique.



Ça ressemble à s'y méprendre à la dorsale d'une orque... J'aurais aimé! Ce n'est "que" un bout de queue du rorqual ^^



On a eu à priori beaucoup de chance de voir autant de baleines pendant ces trois jours… Allez voir ma petite vidéo ici: cliquez! , parce que les voir en action, c'est quand même mieux!


Si, si, ça passe dans le Saguenay, ça!

Trop contente d'avoir vu des baleines!



Mais il est temps de quitter Tadoussac pour le Lac St-Jean. Nous chargeons la voiture de notre demie-tonne de bagages, et hop ! Attention au départ ! Ah… bah non. « Vérifier la pression des pneus ». Encore ??!! Là, on se dit quand même qu’il y a un souci. Chéri insiste pour trouver un garage pour faire checker tout ça.
Les mécanos dudit garage (au centre de Tadoussac, en même temps ce n’est pas bien grand) sont sympathiques. Tandis que nous (Belle-maman, David et moi) partons faire un tour (laissant lâchement Raphaël avec la voiture), ils vérifient (comprendre : ils démontent carrément la roue qui semble poser problème).
Chéri a été bien inspiré.
Parce que ce n’était pas les bagages, le problème.
C’était ça.




On a roulé avec ça dans le pneu, sans doute depuis Montréal.
Tu m’étonnes qu’il supportait mal le poids dans la voiture !
En deux temps trois mouvements, le trou est rebouché, la roue remontée, et roule ma poule, on peut y aller !

Friands d’escales que nous sommes, nous faisons un arrêt à Sainte-Rose-du-Nord, le long de la rivière Saguenay (oui je sais, les rivières, ici, fond quatre fois la largeur des fleuves français…).




Et c’est l’occasion de vous raconter une anecdote où nous passons clairement pour des nouilles, Chéri et moi… On se balade donc le long de l’eau, quand soudain, des bulles ! Et puis une forme noire qui affleure la surface ! Un phoque ? Un gros (très très gros) poisson ? Une baleine ? Ou même un requin ? (il y a eu quelques requins du Groenland dans le Saguenay à priori, mais ultra difficiles à voir, tellement que leur présence est presque devenue un mythe. Mais nous, on est persuadés qu’on va peut-être en voir un. Normal.)



Le manège de la bête-non-identifiée dure un moment. Nous, on essaye de trouver un moyen d’aller la voir de plus près, on la mitraille comme des fous avec l’appareil-photo.
Et soudain, la voilà qui remonte à la surface et se montre vraiment…
C’était un plongeur.
Nous venons donc de faire 20 photos de son dos et des bulles émises par sa bouteille d’oxygène.



Hum.

Après ce gros moment de solitude (et un bon fou rire, parce que franchement, il fallait nous voir! Hyper enthousiastes, se demandant quel merveilleux animal sauvage on allait encore apercevoir!), on reprend la route pour Roberval, notre point de chute au Lac St-Jean.
Chéri et moi sommes au Gite des 2 Sœurs, petit endroit plein de charme, où il s’avère que nous serons seuls !

Il y a même une petite plage. Nous nous serions bien baignés, mais il fait un peu frais !




Oui, c'est un lac.

1 commentaire:

mam' a dit…

trop rigolo votre "bête énorme"!